Dès les années 1939/40, l’inventeur français, Adolphe Kégresse, et le professeur Rudolf Franke de Darmstadt ont déposé les premiers brevets pour un type de boîte de vitesses à double embrayage. Or, il a fallu un bon quart de siècle avant que l’idée soit mise en application. C’est notamment Porsche qui s’attacha dès 1968 à développer la boîte de vitesses à double embrayage pour les courses automobiles car elle promettait d’énormes avantages au niveau de l’accélération. Ainsi devenait-il possible de passer les vitesses plus rapidement et avec moins de perte tout en conservant la traction maximale. Force est de constater que l’accélération des véhicules de l’époque était impressionnante. Si la boîte de vitesses à double embrayage est restée longtemps réservée aux applications sportives, ce système d’entraînement a commencé à susciter l’intérêt croissant de l’industrie automobile au milieu des années 90.
A la recherche d’une alternative aux boîtes automatiques, elle s’est souvenue des avantages de la boîte à double embrayage. Les exigences de la clientèle européenne en terme de sportivité et de consommation tout comme les lois de plus en plus sévères sur la réduction des émissions en CO2 ont fortement stimulé le développement en série de la boîte de vitesses à double embrayage. Le groupe Volkswagen a présenté le premier véhicule de série équipé de cette technologie en automne 2002. D’abord avec un double embrayage humide (en bains d’huile) et cinq ans plus tard avec un double embrayage à sec. Entre temps, ce type d’entraînement est proposé par d’autres constructeurs automobiles renommés.
En savoir plus : technologie et vidéo technique